1

Mes parents ont eu une super idée ! Attention, je suis sarcastique là. Ils trouvent que je ne suis pas sociable, que je passe trop de temps devant l’ordinateur et que je suis incapable de me faire des amis. On ne peut pas forcer quelqu’un à se faire des potes. Le truc c’est juste que je n’ai pas envie de me mêler à ceux de ma classe, c’est tout, il n’y a rien de mal. Et puis je discute avec du monde, virtuellement, pendant que je joue à mon MMO, pour moi ça a autant de valeur que d’interagir physiquement avec des gens. Bref, leur super idée vient sans doute du fait que durant leur propre adolescence ils ont dû passer quelques semaines d’été dans des colonies de vacances. Peut-être qu’ils ont trouvé ça bien et veulent m’en faire profiter, ou alors ils ont détesté et inconsciemment voudraient que je subisse la même expérience. Quoi qu’il en soit, ils m’ont inscrit à un « camp sportif ». À croire qu’ils ne me connaissent pas du tout, le sport et moi ça fait trois.

Je n’ai qu’à m’en prendre à moi-même. Après tout, j’aurais pu leur dire non. En réalité, ils ne m’ont pas vraiment laissé le choix. À aucun moment ils ne m’ont demandé mon avis. Quand ils m’en ont parlé, tout était déjà réservé ! C’est donc à contrecœur que j’ai préparé ma valise et que je suis monté dans le bus, comme on se dirige vers l’échafaud. Qu’est-ce que je vais bien pouvoir faire dans un endroit plein d’inconnus où le but est de faire du sport toute la journée ? Je suis accueilli par l’un des responsables de ce camp, il me semble qu’il joue la comédie. Il a l’air trop heureux, trop enthousiaste, ça cache quelque chose.

– C’est une première pour toi ?

– Oui, monsieur.

– Tu vas vite t’intégrer !

Il ne me connaît pas très bien. Je ne suis pas un être sociable.

– Viens avec moi, je vais t’accompagner à ta cabane.

Ce genre de chose fait vraiment rêver : passer trois semaines dans une cabane, loin de la civilisation, donc sans ordinateur ni télévision. Peut-être que si je simule un malaise ils seront obligés de me laisser rentrer chez moi.

– Les garçons, je vous présente le petit nouveau. Faites-lui un bon accueil, c’est sa première fois.

Nous serons à quatre dans la cabane. Super, en plus je n’aurai pas l’occasion d’être seul, pour souffler, pour oublier que je suis sur le point de vivre une torture. Enfin, ne dramatisons pas, de toute façon maintenant que je suis ici je suis en quelque sorte piégé.

– Salut, moi c’est Nathan.

J’imagine que celui qui prend l’initiative des présentations fait office de chef du groupe.

– Voilà Karim et lui c’est Alexis.

Je serre des mains, j’essaie de sourire, je fais semblant d’être content de me retrouver dans cet endroit totalement pourri.

– Là il y a ton lit.

Évidemment je n’ai pas eu le choix, je suis le dernier arrivé. Ce sont des lits superposés et je me retrouve en dessous.

– On te laisse le temps de déballer tes affaires.

Et mon temps, je vais le prendre. Il n’y a pas beaucoup de place dans le casier qui m’est réservé, je n’aurais pas dû apporter tellement d’affaires. Bon, ce ne sont que des shorts et des tee-shirts, je peux les compresser pour que tout entre. Pendant ce temps, les autres remplissent une grille sur une feuille de papier.

Une fois que j’ai terminé, je m’approche d’eux.

– Qu’est-ce que vous faites ?

– Ce sont toutes les activités proposées ici. Il faut cocher ce qu’on a envie de faire.

– On doit rester tous ensemble ?

– Pas forcément, mais c’est plus sympa de partager les mêmes activités.

Commence alors un long débat. Pour chaque activité ils pèsent le pour et le contre. Il faut faire des concessions, si l’un veut absolument faire un truc, les autres acceptent si en contrepartie on peut réaliser telle activité. Selon la règle qu’ils ont eux-mêmes fixée, chacun a le droit d’imposer deux choix aux autres.

– Alors, toi tu veux absolument faire quoi ?

J’hésite entre le rafting, l’escalade, le surf, la plongée… Non je ne vois vraiment pas, puisqu’il n’y a pas l’option : ne rien faire et rentrer chez soi.

– C’est quoi ça, l’escape game ?

– C’est vraiment super. Par ici il y a des grottes. Les organisateurs en ont fait un labyrinthe duquel il faut réussir à sortir en résolvant des énigmes.

Ah oui, ça a vraiment l’air génial ! Je suis toujours sarcastique.

Au bout d’une heure, nous avons mis au point nos projets d’activités pour tout le séjour. J’imagine qu’au bout de la première journée je serai déjà totalement détruit, moi qui ne fais pas de sport je suis sur le point d’en prendre une dose pour le reste de mon existence.

– On a une réunion de bienvenue avec tous les jeunes du camp. Après ton voyage tu veux sans doute prendre une douche.

– Ouais, elle est où ?

Je pose la question parce que j’ai peur que ce soit ce que je crois. Les autres rient en voyant l’expression de mon visage. La douche, c’est un cube de plastique transparent posé dans la pièce, donc à la vue de tous !

– Il n’y a pas vraiment d’intimité ici.

Nathan me dit ça en me décochant un clin d’œil. C’est donc une autre surprise de ce séjour : je ne vais même pas pouvoir être seul pour me laver ! Je patiente. J’aimerais quelque chose qui ne viendra pas.

– On ne sortira pas de la pièce pendant que tu te laves. On est une équipe, on est soudés.

Super ! Je n’ai plus vraiment envie de me doucher mais je ne peux pas non plus faire ma chochotte. Alors, je me déshabille entièrement, en tournant le dos aux autres. Utilisant la marche du crabe je me faufile dans la douche. Le but est de ne pas me montrer de face. Déjà que j’exhibe mes fesses devant des inconnus ! Je ne sais pas s’ils regardent, je ne vais pas me retourner.

Je me lave, là, à la vue de tous. C’est extrêmement gênant. Moi qui ai l’habitude de mon petit confort, d’être la plupart du temps seul, il va falloir que je partage beaucoup de choses avec ces mecs. Je ne sais pas si je vais supporter. Je m’essuie rapidement, toujours de dos. Je passe la serviette autour de ma taille le temps de m’approcher de mon casier pour enfiler un slip. Ils me regardent tous, sans doute que je suis jugé. Oui, je suis mince, on ne voit pas mes muscles, il est évident que je ne suis pas un sportif. Je sens que je vais être le vilain petit canard de l’équipe. Je prends le temps de m’habiller complètement avant de me retourner, je ne voudrais pas qu’ils voient mon érection.

2

Nous sommes tous réunis sur la « place centrale », l’espace entouré par les différentes cabanes. Je ne pensais pas qu’il y aurait autant de monde dans ce type de camp de vacances. Je me demande combien sont comme moi, ici contre leur volonté ! En tout cas il y a une majorité de garçons. Nous avons droit à un discours de bienvenue, qui évidemment veut nous faire croire que nous allons passer un super séjour. Puis, tout à la fin, le responsable du camp nous informe que le triathlon va commencer à quatorze heures. Inquiet, je m’approche de Nathan :

– Qu’est-ce qu’on va devoir faire ?

– C’est une sorte de test. Il y aura d’abord cinq kilomètres de course, puis deux kilomètres à la nage dans la rivière et enfin un mur d’escalade à franchir.

– Quel est l’intérêt ?

– Mesurer le niveau de chacun.

– Que se passera-t-il si j’échoue ?

– Tu ne pourras pas faire partie de notre groupe. Si tu es vraiment trop nul, tu ne seras qu’avec des filles.

Ce n’est pas très sympa pour elles ! Je suis sûr que la plupart sont plus sportives que moi. En même temps, je n’ai pas envie de passer trois semaines dans un groupe de filles. Si déjà je suis là, autant que ça ait un intérêt et que je passe mon temps avec des mecs.

Nous retournons dans notre cabane pour nous préparer. Et d’abord, il faut passer un maillot de bain. Les autres se changent devant moi sans aucune pudeur. Je reste très gêné.

– T’es fils unique ?

– Euh, ouais.

– Bon, c’est normal que tu ne sois pas habitué à partager ta chambre. Sauf qu’ici on est entre mecs, il ne faut avoir aucune gêne.

Je suis un peu pris au piège, je ne peux plus me dérober. Alors, pour faire le type viril, je me change aussi devant les autres, comme si je n’avais aucune pudeur. Grave erreur…

– Je vois que la bête réagit au quart de tour.

Les autres rigolent. Je n’y peux rien : de voir les queues des autres et de libérer la mienne devant eux, ça me fait triquer. Je rougis.

– Pas de souci, mec, on s’en occupera ce soir.

Je ne sais pas exactement ce qu’ils veulent dire par là. Je ne suis pas totalement naïf non plus, nous sommes dans un camp de vacances qui ne réunit que des adolescents, j’imagine que personne ne va tenir trois semaines sans sexe.

Alexis se dirige vers les toilettes. Il ne prend pas la peine de fermer la porte pendant qu’il pisse. Il ne veut pas être coupé de la conversation ! Donc il est là, queue à l’air, en train d’uriner, tout en continuant à discuter.

– Tu vois, il faut que tu oublies la pudeur.

– Sinon tu vas passer trois semaines sans te laver et sans pisser.

Effectivement, je n’ai pas vraiment le choix. Mes parents n’ont pas payé un endroit totalement pourri, ce séjour coûte même plutôt cher. Il semblerait que ce soit fait exprès que la douche soit à la vue de tous et les toilettes pas très discrètes. Le concepteur de ces cabanes a dû penser que tout le monde était à l’aise de se montrer à poil devant les autres !

– Maintenant, mec, il faut que tu réussisses les épreuves. Ce serait con qu’on ne fasse pas partie de la même équipe.

Je vais faire mon possible. Nous commençons donc par cinq kilomètres de course. Je ne suis pas trop à la traîne, pas super doué non plus. Les autres garçons qui partagent ma cabane font la course en tête. C’est un peu mieux dans la rivière. J’ai été obligé, toujours par mes parents, de suivre des cours de natation. Aujourd’hui je suis content d’avoir passé ces heures à la piscine. L’escalade est une autre paire de manches, je fais de mon mieux.

– Quand est-ce que nous aurons les résultats ?

– Je suis déjà allé parler aux coaches.

C’est ainsi que l’on appelle les gentils organisateurs.

– Pourquoi ?

– Tu n’as pas fait un très bon score, mais tu te débrouilles bien quand même. J’ai réussi à les convaincre de te laisser dans notre équipe, où tu pourras progresser à notre contact.

Je suis content qu’ils aient envie que je fasse partie de leur groupe.

Une fois dans la cabane, les trois autres retirent leurs vêtements.

– Quand on est entre nous on vit à poil.

– Parce que c’est plus agréable et pour des raisons pratiques. On ne va pas passer notre temps à la laverie.

Le but est d’économiser les vêtements ?

– Tu dois être solidaire.

Ce qui veut dire que je n’ai pas le choix. Que je le veuille ou non, je dois aussi vivre à poil ! Je ne veux pas passer pour une chochotte alors j’enlève tout. De voir ces corps nus et d’être nu : ma queue se dresse.

– Cool, t’as l’air d’un sacré queutard.

Nous sommes assis deux par deux sur les lits du bas. Eux aussi laissent leur queue se dresser.

– On se tape une petite branlette ?

À peine l’idée proposée, nous attrapons nos queues pour commencer à les astiquer.

– On partage tout ici, il n’y a pas moyen d’avoir de l’intimité.

– Alors chacun se vide quand il veut, c’est la règle.

Je pensais être gêné. En réalité, le fait de commencer une masturbation avec mes nouveaux potes me fait plaisir, je crois que ma pudeur vient de s’envoler, du moins entre les murs de cette cabane.

– Et on jute où ?

– Sur ton torse, mec. Enfin chacun sur son torse.

J’aimerais leur dire qu’ils pourraient tous éjaculer sur mon torse, ça me ferait plaisir. Pourtant, je ne veux pas commencer mon séjour en passant pour une salope.

– Putain, ça fait du bien.

Karim vient de jouir. Nous ne tardons pas à le suivre. Puis chacun va passer sous la douche pendant que les autres restent là, foutre sur le torse, à discuter tranquillement. Je crois que cette cabane va sentir le sperme en permanence.

3

La première soirée est assez courte. La plupart des jeunes sont arrivés aujourd’hui, parfois après un long voyage. Et puis, nous ne nous connaissons pas encore assez bien, sans doute qu’il y aura plus de fêtes par la suite. Dans notre cabane nous nous sommes contentés de picoler quelques bières en discutant entre hommes. Bien entendu, officiellement l’alcool est interdit dans ce camp de vacances. Mes nouveaux potes ont pourtant ramené des réserves et apparemment il sera possible d’aller acheter plus à boire sans que les organisateurs ne disent rien ! La nuit est enfin tombée, ce que j’espérais ne s’est pas produit : la température ne baisse pas. Du coup il y a effectivement un autre avantage à être nu, parce que la chaleur est intense dans la cabane, je ne pourrais pas m’endormir en portant le moindre vêtement. Déjà que là j’ai du mal à trouver le sommeil…

Je me réveille une première fois vers deux heures du matin. Je suis en nage, je ne savais pas que je pouvais autant transpirer. Je regarde du côté de Karim, qui lui aussi a hérité du lit du bas. La couverture ne le recouvre qu’à mi-corps et ce que j’observe, c’est une belle bosse, une véritable tente sous le drap. Il est sans doute en train de faire un rêve érotique. J’aimerais tellement que son érection ne soit pas cachée. Il a une queue absolument magnifique. Mince, il bouge, je ferme les yeux, personne ne doit savoir que je fantasme sur les bites. Lorsque je relève les paupières, la couverture a glissé, quel bonheur ! Je peux enfin admirer son sexe tendu, dressé parfaitement droit, le genre de queue sur laquelle on a envie de s’empaler. La mienne ne peut pas rester calme, c’est impossible. Et puis, comme je n’arrive pas à dormir, autant en profiter pour une petite branlette. Je ne vais pas forcément aller jusqu’au bout, ce ne serait pas discret. Mais comment résister à une branle en matant une superbe queue ?

J’y vais doucement, je veux savourer. Cet instant est un pur plaisir. Et puis soudain, je ne sais pas pourquoi, je regarde vers le lit du haut. Alexis est en train de m’observer. Depuis quand regarde-t-il ma branle ? J’ai honte et en même temps je ne tente pas de me cacher, ce serait stupide. Lui affiche juste un léger sourire. Puis il chuchote :

-T’es pas cap de lui toucher la bite.

Je ne sais pas s’il est sérieux, s’il a vraiment envie que je le fasse. J’adore me masturber en regardant des vidéos pornos dans lesquelles des mecs viennent s’amuser avec la queue en érection d’un type endormi. Ça me fait triquer. Sauf que j’ai conscience qu’il s’agit de mises en scène, sans doute que le dormeur est bien conscient de ce qu’il se passe et ne fait que semblant.

– Je savais que tu n’oserais pas.

Certainement que les défis un peu débiles sont le propre des adolescents. Dès que ça touche au sexe, ça nous excite. Je ne sais pas quoi faire. Quand on me lance un : « T’es pas cap », j’aime bien prouver que je suis courageux. En plus j’ai envie de toucher la queue de Karim. Par contre, j’ai quand même peur : quelle serait sa réaction s’il se réveillait ?

– Allez, qu’est-ce que t’attends ?

Bien sûr, Alexis a sa queue en main, lui aussi profite d’une érection pour se branler. Parce qu’il me regarde à poil ? Il serait aussi excité par les hommes ?

Comme si un autre venait de prendre le contrôle de mon corps, je pose les pieds à terre. Doucement, je m’approche du lit de Karim. Je me mets à genoux. Alexis se penche pour observer la scène. Je serre ma main autour du sexe de Karim.

– Cool, mec. Masturbe-le.

Maintenant que j’en suis là, je ne vois pas pourquoi je ferais machine arrière. C’est un plaisir pour moi de tenir cette bite chaude et solide dans ma main. C’est aussi un plaisir de faire ce qu’Alexis m’ordonne. Parce que ce qu’il me dit de faire est pervers, et moi j’adore ce genre de perversité. Alors je commence à masturber la queue d’un mec que je connais à peine.

– Putain, c’est bon, continue.

Lui il se branle de plus en plus fort.

– T’es pas cap de le sucer.

Punaise, je déteste les phrases qui commencent par : « T’es pas cap ». Pourtant, l’excitation monte, je suis de plus en plus chaud, et pas à cause de la température de la cabane. J’approche mon visage et je donne un coup de langue sur le gland de Karim.

– Ouais, mec, prends-la en bouche.

C’est quoi ce délire ? Ça l’excite vraiment de me voir faire ça ? Je suis parti du principe que mes nouveaux potes sont hétéros. Soit je me suis trompé, soit il n’y a pas que les homos qui aiment jouer avec la queue des autres…

– Allez !

J’approche ma bouche. Je referme mes lèvres sur le gland de Karim.

– Suce !

Je descends et remonte doucement. Je garde un œil sur le visage du propriétaire de cette queue. S’il se réveillait maintenant, il me verrait suspendu à sa bite.

– C’est bien, mec, continue.

Jusqu’où allons-nous pousser la chance ? Si je poursuis jusqu’à l’éjaculation, il est certain que Karim se réveillera. En même temps, je ne comprends pas qu’il puisse continuer à dormir. Si on me suçait la queue pendant mon sommeil je ne le sentirais pas ?

– Caresse-lui les couilles.

Ce serait bien aussi de pouvoir sucer Alexis, au moins il serait consentant. Là je suis quand même en train de pomper un mec qui ne m’en a pas donné l’autorisation.

Je ne sais pas combien de temps dure cet instant pervers. Je n’ai pas envie de savoir. C’est hyper excitant de jouer avec la queue d’un mec endormi. Et puis Karim se met à bouger. Je prends peur. Je retourne le plus vite possible sur mon lit, heureusement qu’il n’est pas très éloigné. Je me couche sur le côté, pour ouvrir à peine les paupières et regarder ce qu’il se passe. Karim observe son sexe, plutôt satisfait d’avoir une belle érection. Il le prend en main et commence une masturbation. Ne se rend-il compte de rien ? Avec la chaleur et la transpiration, il ne doit pas se poser de question en sentant de l’humidité sur son gland. Et puis il ne peut pas se renifler la queue, il ne notera donc pas de différence. En tout cas il va jusqu’au bout, file aux toilettes s’essuyer et se rendort. Moi je regarde Alexis tout en me masturbant. Nous sommes désormais complices !

4

Pour la première vraie journée dans ce camp de vacances, nous avons le droit à une compétition. Le triathlon était juste fait pour former les groupes. Maintenant, les coaches font passer un autre test, une sorte de parcours militaire où il faut sauter par-dessus des obstacles, ramper sous des fils de fer, courir dans la boue… Je vous passe les détails, c’est l’enfer. Nous sommes chronométrés et apparemment nous devrons refaire la même chose à la fin du séjour pour voir notre évolution. Je suis déjà passé, je regarde les autres, en compagnie d’Alexis.

– C’était sympa cette nuit.

Nous sommes un peu à l’écart du groupe, je doute quand même qu’il soit impossible de nous entendre.

– Tu as eu l’air d’apprécier.

Je ne vais pas me priver de souligner que c’est lui qui m’a incité à faire des trucs pervers alors que seul je n’aurais pas osé.

– C’est bon ce genre de petit délire.

– Tu savais que je le ferais.

– Quand on est chaud on fait n’importe quoi.

– Toi…

– Non, j’aime juste mater.

Je n’en demande pas plus. Je ne suis pas certain que ce soit totalement vrai, nous verrons bien.

Après le déjeuner nous avons droit à une pause. Elle est consacrée à la sieste, comme les enfants ! Personnellement je ne suis pas encore très fatigué, j’imagine que ça ne tardera pas. L’objectif de ces vacances est de faire du sport toute la journée, de faire la fête une bonne partie de la nuit, bientôt les siestes deviendront indispensables. Lorsque je tourne la tête, je croise les yeux d’Alexis.

– T’es cap de t’occuper de Nathan ?

Mince, il est encore plus pervers que moi. Je fais non de la tête.

– Allez, sois cool.

Je ne vois pas ce qu’il y a de cool dans cette idée. Et puis, la sieste est quand même un sommeil un peu plus léger. Sans compter que le risque grandit du fait que Nathan dort au-dessus de moi, il faut donc déjà que je monte jusqu’à lui. Alexis s’assoit au bord de son lit, il laisse pendre ses testicules et me montre qu’il est en érection.

– Fais-moi plaisir.

Je n’arrive pas à résister. Le plus délicatement possible je monte la petite échelle pour arriver au lit de Nathan. Il dort sans couverture, j’ai donc un accès direct à son sexe. Le problème est qu’il est totalement mou.

– Stimule-le.

Alexis est dingue. Je commence à caresser les couilles de Nathan. Je ne crois pas qu’on puisse réveiller la bête d’un mec endormi. Soit il est déjà en érection à cause d’un rêve érotique, soit il reste mou.

– Continue.

Son sexe se lève !

J’ai un gros doute. Selon moi, la seule manière pour que mes caresses provoquent une érection est que Nathan est déjà réveillé. Je regarde son visage, s’il fait semblant de dormir c’est un bon acteur.

– Décalotte-le.

Une fois de plus je m’exécute.

– Suce.

Les ordres sont brefs, parce qu’il faut chuchoter. Porté par l’excitation je commence une fellation.

– C’est bon, mec.

Évidemment, Alexis se paluche en me regardant pomper la queue de Nathan. Moi aussi je suis en érection, mais je ne peux pas me toucher, déjà que je suis en équilibre instable pour me maintenir sur le lit du haut…

– Tu avales ?

Comment pourrais-je répondre alors que j’ai une queue en bouche ? De toute façon je ne veux pas mener le dormeur jusqu’à l’éjaculation, c’est le meilleur moyen de le réveiller.

– Prends-la complètement.

J’initie un fond de gorge.

Soudain, je sens une main me repousser. Nathan vient de se réveiller !

– Qu’est-ce que tu fous, mec ?

Il me prend par la gorge et m’oblige à descendre. Une fois que nous sommes à terre il me plaque contre le mur et m’étrangle presque.

– Je t’ai posé une question !

Il est nu, tendu, face à moi. Mais il est agressif et bande ses muscles pour me faire le plus mal possible. Karim se réveille, Alexis aussi fait semblant de se réveiller, il ne viendra pas à mon secours.

– Qu’est-ce qui se passe ?

– Ce petit pédé était en train de me sucer.

– Quoi ?

– J’ai ouvert les yeux et il avait ma queue en bouche.

Les deux autres garçons s’approchent.

– Faut lui donner une bonne correction.

Je suis sur le point de me faire fracasser. Alexis va-t-il participer ?

5

Je suis en assez mauvaise posture. Nathan me serre toujours la gorge, je dois avoir le visage rouge, j’ai du mal à ne pas suffoquer. Les autres regardent sans intervenir. J’ai certainement franchi une limite inacceptable.

– Pourquoi t’es venu me sucer la queue ?

Je pourrais dénoncer Alexis. C’est quand même lui qui m’a poussé à le faire. Évidemment, j’aurais pu et dû dire non. Je ne sais pas pourquoi j’ai envie de le protéger.

– J’aime ça et t’en as une belle.

Je ne vois pas comment justifier mon acte, autant être franc.

– J’apprécie pas vraiment qu’on vienne me pomper pendant mon sommeil.

S’il a eu une érection, pas sûr qu’il ait vraiment été en train de dormir…

– Finis le travail.

– Quoi ?

– À genoux, suce jusqu’au bout. Je veux que tu avales.

C’est ce qu’il considère comme une punition ? Pour lui, avaler du sperme doit effectivement être un calvaire, il ne comprend pas que moi, ça ne me dégoûte pas, bien au contraire !

Je me mets à genoux. La queue de Nathan est encore bien dure. Et quand je l’enfourne dans ma bouche, il pousse un gémissement. En fait il adore ça. Il me tient par l’arrière de la nuque pour accentuer le va-et-vient. Il me sodomise la bouche.

– Ouais, je vais jouir.

Les deux autres observent la scène en se masturbant. Ils se disent hétéros mais ce spectacle les fait bander. Ils aiment le sexe, peu importe la forme qu’il prend.

– Putain !

Il déverse une grosse dose de foutre au fond de ma gorge. Il faut que j’avale rapidement pour ne pas en laisser sortir une seule goutte.

– On dirait que t’aimes ça, petite pute.

Je ne vais pas dire oui, c’est censé être une punition ! Karim s’approche, il est raide et son gland est déjà plein de mouille. Sans un mot il enfonce sa queue dans ma bouche.

– Il est doué.

Faire des commentaires pendant que je suce… ça m’excite.

– Oh ouais, tu fais ça bien.

Je ne suis pas non plus un serial suceur, mais c’est vrai que les quelques mecs que j’ai soulagés ont toujours pris leur pied.

– Trop bon !

Il vient de m’envoyer son foutre. Le goût est différent, je ne vais pas le leur dire, je vais passer pour un gros pervers. C’est quand même moins sucré que le sperme de Nathan.

Sans surprise, Alexis s’approche et c’est maintenant lui que je dois satisfaire. Même s’ils sont vidés, les autres regardent, jusqu’au bout. En quelques minutes je viens d’ingurgiter trois doses de sperme. Après, comme si de rien n’était, on se rhabille pour rejoindre les autres, pour les activités de l’après-midi. Sur le chemin, je me retrouve seul avec Alexis.

– T’es cool, mec, t’aurais pu me dénoncer.

– Ce n’est pas mon genre.

– En tout cas tu suces bien.

– Je ne savais pas que les hétéros aimaient la bouche des mecs.

Il se contente de rigoler.

– On n’a pas forcément beaucoup d’expérience mais on sait déjà que les nanas n’aiment pas trop sucer. Tu vas devenir un vide burnes.

– Et ça ne vous embête pas qu’un mec avale ?

– Au contraire, c’est le meilleur moment.

– Vous avez conscience que pour moi ce n’était pas vraiment une punition.

– Moi ouais, je sais que tu aimes. Les deux autres, dans leur tête, ils pensent que d’avaler le foutre d’un autre est la pire des punitions.

S’ils veulent encore me punir de cette manière, il n’y a aucun souci.

– Évidemment, tu n’en parles à personne. Ce qu’il se passe dans notre cabane reste dans la cabane.

Ils ont peur que je le dise à qui ? Je n’ai pas de potes dans ce camp et je ne vais certainement pas aller me plaindre auprès des coaches.

– C’est pas la première fois que vous utilisez un vide burnes pendant les vacances, n’est-ce pas ?

Alexis ne répond pas. Serait-il possible qu’ils aient demandé à ce que je partage leur cabane parce qu’ils ont vu que j’aimais la bite ? Une théorie idiote.

– Vous n’allez pas vous arrêter là.

Une fois de plus Alexis ne répond pas. Ces mecs ne vont certainement pas se contenter d’utiliser ma bouche pour se faire du bien.

6

Comme prévu nous passons nos journées à faire du sport, c’est le principe de ce camp de vacances. Les premiers jours j’ai cru que je n’arriverai jamais à survivre, puisque j’avais à peine le temps de me remettre de mes courbatures que déjà il fallait recommencer. Et puis finalement, je m’y habitue. Il se pourrait bien qu’après ce séjour je devienne un sportif converti. Toute la journée les mecs sont torse nu et il y a vraiment de quoi se rincer l’œil ! Ce qui ne manque évidemment pas de m’exciter à fond.

Dans la cabane, les autres n’ont pas réellement changé d’attitude. Je veux dire qu’ils continuent à pisser devant moi et à prendre leur douche quand je suis présent. Ils ne se privent pas de se montrer dans toute leur splendeur. On dirait qu’ils apprécient que quelqu’un les admire. En contrepartie je suis devenu leur bouche. Fini les branles, quand l’un a envie de se décharger il me demande de me mettre à genoux et il se vide au fond de ma gorge. Je n’ai jamais bouffé autant de sperme !

De temps en temps je me retrouve seul avec Alexis.

– Tous les trois vous passez votre temps à flirter avec des filles. Vous ne préféreriez pas vous les taper ?

– Ce n’est pas aussi simple. Il faut du temps pour bien draguer, toi tu es disponible en un claquement de doigts.

Super, je suis vraiment réduit à un vide couilles. Je pourrais mal le prendre, mais en réalité j’aime ça et je n’ai pas envie de m’en priver.

– C’est à toi que je devrais poser la question.

– Qu’est-ce que tu veux dire ?

– Il y a sans doute d’autres gays dans le camp. T’as pas envie de te faire sucer ou de sodomiser ?

– Pas vraiment, je suis content de vous soulager et à chaque fois je me finis à la main, ça me suffit.

Il n’a pas l’air convaincu et pourtant c’est la réalité.

– Tu joues bien ton rôle.

– Qu’est-ce que tu veux dire ?

– À chaque fois que l’un de nous approche sa queue tu résistes, tu maintiens l’illusion que c’est une punition. Ça t’excite ?

– Ouais, la brutalité c’est badant.

– Je suis le seul à savoir qu’en fait tu adores ça et que tu en redemanderais s’ils arrêtaient.

– Tu ne leur diras rien ?

– Disons qu’on se tient par un secret. Tu ne m’as pas dénoncé en disant que je t’avais poussé à sucer Nathan et Karim pendant leur sommeil. De mon côté je garde aussi le silence.

Ce soir par contre, après la fête, donc vers deux heures du matin, nous ne retournons qu’à trois vers la cabane. Nathan a réussi à séduire une fille et nous n’avons aucun doute sur la suite des événements. Je n’aurai que deux queues à sucer. Il ne faut jamais être certain de ce qu’il se passe, on a toujours des surprises. Vers trois heures du matin, Nathan entre, fort peu discrètement.

– Qu’est-ce que t’as ?

Une fois de plus il est énervé. Il ne faut pas grand-chose pour que la colère monte chez ce mec.

– Cette conne n’a pas voulu qu’on baise.

– Quoi ?

– On était là à se faire des bisous, ça devenait torride, elle était à moitié à poil. Mais quand j’ai sorti la capote elle a piqué une crise et s’est tirée.

– Merde.

– J’ai trempé mon boxer, j’ai les couilles pleines, elles doivent être vidées.

Je reste dans mon rôle, je veux qu’il me force à prendre sa queue en bouche. Il est toujours dans l’illusion que je n’aime pas ça et que c’est une excellente façon de me punir pour l’avoir sucé sans son autorisation.

Nathan s’approche de moi. Je suis allongé sur le ventre, comme accroché à mon coussin. Je veux qu’il me force ! Il se déshabille, la queue déjà tendue. Effectivement, son gland est trempé, il avait vraiment envie de fourrer une chatte. À ma grande surprise il enfile la capote, il avait déjà ouvert le sachet, il ne faut pas gâcher. Il se place au-dessus de moi.

– Déconne pas, mec.

C’est Karim qui prononce cette phrase.

– J’ai besoin de me calmer.

– Il peut juste te sucer.

– Ce ne sera pas suffisant.

Il est en position, prêt à descendre.

– T’as peur, hein ?

Il va être violent, j’ai le cul déjà trempé. Il s’enfonce d’une traite. Je pousse un cri de douleur. Et là je ne joue pas la comédie, on n’entre jamais comme ça !

– Ouais, je vais te faire hurler.

Il ne me laisse pas le temps de reprendre mes esprits. Il commence une sodomie ultra violente, sans ménagement. Il entre et sort à fond, il est déchaîné.

– T’aimes ça, grosse salope.

Je suis juste à moitié en train de pleurer tellement la douleur est intense.

– Putain, c’est bon dans ton petit cul.

Il gémit de plaisir pendant que moi je pousse des petits cris à chaque fois qu’il s’enfonce.

– Je vais t’inonder l’anus, mec.

Il est chaud, il ne tient pas longtemps. Sans doute que c’est une bonne chose, il est en train de me détruire le cul.

– Putain !

Je le sens se contracter, sa jambe droite est prise de spasmes. Il vient d’avoir un orgasme entre mes fesses.

Nathan se retire. Il ôte sa capote, fait un nœud et la jette dans la poubelle. Puis il va pisser et enfin passe sous la douche. Quand il revient il est l’heure de se coucher.

– Vous devez essayer, les mecs, ce gars a un trou super accueillant.

Heureusement que j’ai déjà sucé les deux autres, ils ne sont pas assez chauds pour me passer dessus tout de suite. Il faut que je me remette de toute cette violence, j’ai le cul en feu. Demain, en plus des crampes, il va falloir que je fasse du sport avec une douleur dans l’anus.

7

Finalement je suis plus en sécurité à l’extérieur, pendant la journée, que lorsque je suis dans la cabane, avec ces mecs qui auraient pu devenir des potes mais qui ne me considèrent maintenant plus que comme un vide couilles. Est-ce que cela me dérange vraiment ? Je dois dire que non, c’est plutôt excitant, même si je ne sais jamais ce qui m’attend. En tout cas, quand l’un des garçons ferme la porte de la cabane à clé, je sais que je vais morfler.

– En position !

C’est toujours Nathan qui donne le top départ, il reste le chef du groupe.

– Tu veux que je me mette comment ?

Nous ne faisons que jouer la comédie. Pour se donner bonne conscience ils continuent à croire qu’ils me punissent, ce qui justifie la sodomie d’un mec par des hétéros. En réalité ils ont compris que j’aime ça et que ça m’excite.

– À genoux au pied du lit.

Je suis allongé à mi-corps sur le lit du bas, offrant mon cul à ces trois bites.

– Karim, commence.

Inutile de dire qu’ils sont déjà excités à fond. Et ils ont l’air d’être habitués à ce genre de chose. Karim prend le temps de bien cracher sur mon anus et d’enduire son gland de salive, pour une meilleure pénétration. Ils veulent me punir en me faisant mal, mais fourrer à sec est aussi douloureux pour la queue de celui qui sodomise.

– Entre d’une traite.

Ils aiment ça et ils aiment regarder. Karim enfonce tout son membre d’un coup. Je m’accroche à ce que je peux pour supporter la douleur. Je n’ai pas besoin de me priver de crier, c’est ce qu’ils aiment.

– C’est bien confortable là-dedans.

– Ouais, on a trouvé une bonne salope, il aime le défilé de bites.

Je n’en ai pas encore accueilli tant que cela. On dirait quand même que mon trou est formé pour faciliter la pénétration.

– Pilonne notre petite pute.

Sous le regard des autres, Karim se montre particulièrement viril. Il a besoin d’exprimer sa force, alors il sort et entre complètement pour me faire bien mal. Je supporte les coups, ils deviennent agréables.

– Merde, c’est trop bon.

– Inonde-lui l’anus.

La séance n’a pas duré très longtemps. Ces mecs se vident tous les jours, voire plusieurs fois dans une même journée. Pourtant, une fois dans mon anus ils ne tiennent pas la distance, l’excitation est trop forte.

Alexis se met en position. Il n’a plus besoin de me lubrifier l’anus avec sa salive, le passage est déjà glissant grâce au sperme laissé par Karim. Ils ne me demandent même pas de me nettoyer. Je ne vais pas leur dire que c’est étrange, pour des hétéros, d’accepter de se défouler dans le sperme d’un autre.

– Punaise, ça rentre comme dans du beurre.

La queue d’Alexis fait moins mal. Elle n’est pas très épaisse, par contre il se rattrape en longueur.

– Fais-le crier.

Il aura du mal, je ne sens pas grand-chose.

– Qu’est-ce que tu fous ?

Il est complètement enfoncé et se contente de faire tourner son gland sur ma prostate.

– C’est comme les femelles, il faut un peu de temps.

Les deux autres observent.

– Regardez.

Je pousse un fort gémissement. Ma jambe droite est prise de spasmes. Alexis vient de me provoquer un orgasme anal. Je n’ai plus aucun doute, je ne suis pas le premier qu’ils sodomisent.

– Gicle !

Nathan devient impatient. Il a envie d’être en moi. Et vu qu’il se branle en matant ses petits camarades me fourrer, je sais déjà que ça ne va pas durer longtemps.

– Putain !

Alexis se soulage. Une bonne partie ressort, il n’y a déjà plus de place. Ça ne les dégoûte pas de voir su sperme dégouliner sur le sol.

Nathan se met rapidement en position. Il est déjà chaud, il me pilonne comme un lapin. Et son éjaculation arrive rapidement. Après s’être vidé les burnes, ils se désintéressent totalement de moi. Piteusement je vais aux chiottes. Devant tout le monde, j’essuie le sperme qui dégouline. Puis j’attends qu’ils aient fini pour passer sous la douche. Nous restons à poil, en permanence, de toute façon il n’y a plus beaucoup de mystère entre nous. Pendant la nuit il arrive que l’un des mecs s’allonge sur moi pour se vider une nouvelle fois. Ils sont vraiment inépuisables.

– Tu vas bien ?

Lorsque nous sommes seuls tous les deux, Alexis redevient gentil et prévenant.

– Un peu mal au cul.

– Ce n’est pas près de s’arrêter.

Qu’est-ce qu’ils vont encore inventer ?

8

Chaque soir nous faisons la fête, jusque tard dans la nuit. Il y a toujours une bonne ambiance.

– Salut, mec.

Un type résidant dans une autre cabane s’approche de moi.

– Il paraît que t’es une bonne pute !

Nathan arrive.

– Tu peux y aller.

– Quoi ?

– J’ai plus de tune pour acheter de l’herbe, il m’en a filé et en échange tu vas lui servir de vide couilles.

Pour qui se prennent-ils ? Je deviens une monnaie d’échange, on entre dans le domaine de la prostitution ! Enfin, le mec qui veut m’utiliser est pas mal du tout. Grand, musclé, super poilu. Je me laisse faire, parce que j’ai envie de ce garçon.

Nous allons dans ma cabane, le lieu de tous les vices.

– Tu me veux comment ?

Il me plaque contre le mur, ce sera donc debout. Il se fout à poil, prend ma main et m’oblige à serrer sa queue.

– Tu penses quoi de la bête ?

Je tourne la tête pour regarder. Sa bite est absolument énorme. Je n’en avais jamais vu une aussi épaisse. C’est très agréable à voir, par contre je ne peux qu’anticiper la douleur qu’elle va provoquer.

– Écarte bien les fesses, mecs.

Je me prépare à souffrir. Il a beau étaler de la salive partout, ce ne sera pas suffisant. C’est là que j’aurais besoin d’un lubrifiant chimique. Il entre doucement mais sans s’arrêter. Il me tient par les hanches, je ne peux pas bouger.

– Ouais, c’est bon.

J’en ai les larmes aux yeux, il est en train de me déchirer l’anus. Il va et vient doucement, il veut profiter de cet instant.

– Putain, c’est vrai que c’est bon.

– Tu l’as jamais fait avant ?

– Nan, c’est une première.

– Avec un mec ou en général ?

– Ta gueule.

– T’es puceau.

Il s’enfonce d’un coup, jusqu’au fond, je gueule.

– Tu perds ta virginité dans le cul d’un mec.

– Ta gueule, j’ai dit !

– La honte.

Oui, j’ai envie de le provoquer et il part au quart de tour. Là, debout, il me défonce comme un malade. Mes couilles et ma queue balancent violemment, il se donne à fond.

– T’es qu’une pute.

– Et toi tu fourres un mec, pas très viril.

– Je vais te massacrer l’anus.

Je n’ai jamais eu aussi mal et en même temps je n’ai jamais éprouvé un tel plaisir.

– Putain !

Il n’a pas pu se retenir, il se vide en moi. Puis il se rhabille rapidement pour partir, il a quand même un peu honte.

Quelques minutes plus tard, un autre mec du camp entre dans la cabane.

– C’est en échange de quoi cette fois ?

– Un paquet de clopes.

Je ne sais pas qui de Karim, Alexis ou Nathan a troqué mon cul pour des cigarettes. Le mec s’allonge sur mon lit, déjà raide.

– Viens t’empaler sur cette bonne bite.

– J’ai encore du foutre dans l’anus.

– Ça glissera mieux.

Ils sont donc tous définitivement pervers. Je me mets en position. Il a une queue bien droite, assez longue, évidemment moins épaisse que celle qui vient de me défoncer.

– Ouais, descends, c’est bon.

J’y vais doucement jusqu’à toucher son bas ventre.

– Chevauche-moi.

Il a envie de se laisser faire. Alors je monte et je descends. Ma queue frappe son ventre, on dirait que ça ne le dérange pas.

– Merde, c’est le pied !

Décidément, ils sont unanimes, j’arrive à satisfaire absolument tous les mecs qui utilisent mon cul.

– Continue, je viens.

Encore un rapide, j’aimerais bien trouver un homme qui tienne la route, que ça dure plus de trois minutes.

– Han !

Il vient de jouir. Moi je me masturbe frénétiquement pendant que j’ai encore sa queue et son foutre chaud en moi.

– Dégage !

Il a peur que je gicle sur son torse. Fourrer un mec ça ne le dérange pas, avoir du sperme sur le corps c’est impensable. Tant pis, je dois me contenter d’être un vide couilles.

9

Ce matin, le plus discrètement possible, je me rends à l’infirmerie. De plus en plus de queues défilent dans mon trou, ça devient problématique.

– Qu’est-ce qu’il t’arrive ?

L’infirmier est l’un des coaches du camp.

– J’ai des démangeaisons.

– À quel niveau ?

Je suis gêné, surtout parce qu’il va tout de suite comprendre ce qui a causé ces rougeurs.

– Au niveau des fesses.

– Montre-moi ça.

Je baisse mon bermuda et mon boxer.

– Penche-toi en avant.

Je prends appui sur la table de consultation pour, encore une fois, exposer mon anus. L’infirmier l’explore longuement, avec une lampe torche.

– Écarte.

Je tire sur mes fesses.

– Bien, c’est sacrément abîmé.

Il note quelque chose sur son cahier, il doit rendre compte de tous les examens qu’il fait passer aux jeunes du camp. Les parents pourront le consulter !

– Ne t’inquiète pas, je mets que tu as voulu se soulager dans la nature et que tes fesses ont été en contact avec une plante urticante.

– On dirait que vous avez l’habitude.

– C’est la même chose chaque année. Ces ados ne peuvent pas rester sages, il y en a toujours un qui sert à décharger toutes ces verges pleines de sève.

Je suis toujours dans la même position.

– Il faudra appliquer cette crème trois fois par jour.

Il commence à en mettre sur mon cul.

– Juste à l’extérieur ?

– Non, c’est à l’intérieur qu’il y a le plus de dégâts.

Il enfonce son majeur pour que la crème soit appliquée à l’intérieur de mon anus.

– Je ne peux pas aller assez profondément.

– Je ne vois pas comment aller au bout.

Il baisse son froc ! Sa queue est déjà tendue. Il enfile une capote, qu’il enduit avec la crème.

– Le seul moyen d’aller au fond.

Pas vraiment, je suis sûr qu’il a des ustensiles pour faire le job.

– Vous savez que je suis mineur.

– C’est médical.

Il s’enfonce doucement, faisant tourner sa queue pour effectivement bien enduire le conduit.

– Voilà, je suis au fond.

– J’ai bien senti.

– Contracte les fesses.

– Quoi ?

– Contracte comme si tu voulais les muscler.

Il reste en moi, entièrement, un peu plus et même ses couilles pourraient entrer. Moi je contracte et décontracte.

– J’ai la bonne méthode ?

– Oh ouais.

Il me tient fermement pour rester enfoncé. Il a l’air d’apprécier.

– Encore !

Je continue mon travail de contractions.

– Ouais !

Même avec la capote je sens l’expulsion, le jet est puissant.

– Vous venez de jouir juste avec les contractions de mon anus ?

– C’est super agréable. Il faut dire aussi que j’étais plein.

Il reste encore un bon moment. Ça c’est un homme, il ne débande pas facilement.

Il finit par se retirer et remettre son pantalon.

– Comment je vais faire pour la crème, pour la mettre au fond ?

– T’as un gode ?

Évidemment que non, je n’ai pas pensé à en amener un au camp de vacances.

– Va voir le cuistot et demande un concombre. Ça fera l’affaire.

– Vous ne devriez pas me dire d’arrêter de me faire sodomiser pour reposer mon anus ?

– Tu en as vraiment envie ?

Il a raison, il ne reste que quelques jours dans ce camp et j’ai encore envie de profiter d’être sodomisé par de bonnes queues.

10

Le dernier soir, la fête est encore plus monumentale que les autres fois. Nous buvons et fumons de l’herbe bien plus que de raison. Quand nous retournons à la cabane, les trois autres sont ivres mort. Ils ont déjà vomi plusieurs fois et ce n’est pas terminé. On retire tous nos vêtements, qui sont de toute façon souillés. Karim est le premier à se rendre aux chiottes pour dégobiller au-dessus de la cuvette des toilettes. Il est là, à genoux, tête dans les chiottes, offert. Je m’approche.

– Dégage, la place est prise.

Je me mets en position.

– Qu’est-ce que tu fous ?

J’entre lentement ma queue. Je ne suis pas le seul à avoir un cul agréable.

– Arrête tes conneries, mec.

– Ça fait bizarre, hein ?

Je commence à aller et venir. Il est sans défense, l’alcool et le joint l’ont rendu bien docile. Moi je me défoule dans son cul.

– T’aimes la bite, en fait.

Il ne répond pas.

– Putain ce qu’on est bien en toi.

Il gémit doucement.

– Ouais, le soi-disant hétéro qui aime se faire pénétrer.

La situation est trop excitante. Je balance mon foutre rapidement. L’heure de la vengeance a sonné et ça m’excite.

Je monte la petite échelle pour arriver sur le lit d’Alexis. Il est à moitié dans le coma, ce sommeil particulier que seul l’alcool provoque.

– Qu’est-ce que tu fous, mec ?

Je baisse le drap, son joli petit cul est offert. Je me frotte contre lui jusqu’à ce que je me remette à bander.

– Déconne pas.

J’entre. Quel pied d’enfin pouvoir le sodomiser.

– Tu me fais mal.

– T’as voulu jouer au dur, tu n’as pas empêché les autres de me détruire l’anus.

– Sors de là !

Lui aussi a perdu toutes ses forces, je ne crains rien. Je sais que je profite de leur faiblesse et je n’ai même pas mauvaise conscience. Ils m’ont utilisé pendant trois semaines, il est temps de leur rendre la monnaie de leur pièce.

– Tu me fais mal.

– Ta gueule, laisse-moi profiter.

Je suis à nouveau bien excité, je défonce Alexis comme un malade.

– Jouis, qu’on en finisse.

Il aimerait bien que ça aille vite sauf que je viens de me vider et que du coup il va falloir du temps pour que mes couilles préparent une nouvelle dose.

– On est bien au chaud là-dedans, je ne suis pas le seul à avoir l’anus dilaté.

Il gémit, je ne sais pas trop si c’est de plaisir ou de douleur. Je m’en fiche, je vais jusqu’au bout et je lui laisse aussi mon sperme au fond de l’anus.

Puis je monte rejoindre Nathan. Je ne sais pas si j’ai assez de force pour bander une troisième fois. Mais je veux profiter de cet instant, il n’y aura pas d’autre occasion.

– Pousse-toi.

Il essaie de me repousser et malgré sa masse de muscles il n’arrive pas à me faire bouger. Il est à ma merci. Je frotte ma queue contre la sienne. Je repars !

– Qu’est-ce que tu veux ?

– Tourne-toi.

Il s’exécute. Il n’est pas conscient de ce qu’il se passe, l’alcool en fait mon esclave.

– À quatre pattes.

Lui je ne vais pas le louper. J’entre d’une traite, il hurle. Son trou est serré, il n’a jamais été sodomisé.

– C’est ta punition, mec.

– Tu viens de m’exploser le fion.

Je me sens puissant, je domine le chef du groupe. Je suis pris d’une rage dont je ne me croyais pas capable. Je défonce ce trou de toutes mes forces, au risque de m’éclater la queue.

– Merde.

– Prends ça gros pervers.

C’est ma troisième fois de suite. Cette sodomie semble durer une éternité. Moi je suis en rut, je n’ai jamais pris autant de plaisir.

– Ouais, tu viens d’être baptisé.

Ce n’est pas une dose de foutre aussi puissante que les autres, mais je suis fier d’avoir déposé ma semence au fond de ce trou. Nathan était le plus bandant.

Le lendemain matin nous rangeons nos affaires, comme si de rien était. Personne ne parle. Nathan, en tant que chef, doit quand même dire quelque chose.

– On a passé des bonnes vacances.

– Ouais, c’était sympa.

– On s’est bien défoulés.

Il s’approche de moi.

– On était bourrés mais on sait ce que tu nous as fait. J’ai chié du sperme ce matin.

Je m’attends à me prendre un coup de poing.

– T’as des couilles, mec, personne n’avait encore osé nous sodomiser.

Il me serre la main ! Je n’en reviens pas.

– J’espère que tu reviendras l’an prochain.

– Je vais avoir besoin de repos.

– Tu nous as fourrés, mec, respect. Tu fais partie des nôtres. L’année prochaine on trouvera une nouvelle victime.

Respect ? Ils sont vraiment tarés.

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